Le Speyeria cybele est non seulement un de nos plus grands argynnes (envergure : 62 à 88 mm), mais aussi un des plus répandus. Le mâle a le dessus des ailes orange brillant, avec les marques noires distinctives des argynnes. Chez la femelle, les ailes sont brun-jaune, plus foncées à labase. En dessous, l'aile postérieure est toujours parée de grandes taches argentées; la bande submarginale pâle est plus large que chez les autres espèces.
À l'encontre des autres
argynnes semblables présents au Canada, l'argynne cybèle n'a pas de
tache noire près de la base de l'aile antérieure, sur le dessus. La
bande submarginale jaunâtre clair en dessous de l'aile postérieure est
large. Par comparaison, chez les autres espèces, la portion foncée de
l'aile postérieure (l'aire discale) s'infiltre entre les taches
argentées et se fond dans la bande submarginale jaunâtre.
Jusqu'à récemment, l'argynne cybèle était considéré comme commun à l'échelle de sonaire. Il semble toutefois avoir souffert dans certaines régions du Canada de la disparition d'une partiede ses habitats
Partout où il se rencontre, le S. cybele est surtout commun en juillet, mais il se rencontre depuis le début de juin jusqu'en septembre selon la région et les conditions météorologiques.
L'argynne cybèle vole très rapidement et de façon très active, mais il se laisse approcher de près lorsqu'il se nourrit sur les fleurs. Il visite un grand nombre de fleurs, en particulier les fleurs d'asclépiade et de chardon. Il vole régulièrement en compagnie d'autres espèces d'argynnes dans les champs ouverts et sur le bord des routes.
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