Cette plante atteint 30 à 75 cm de long. Elle est caractérisée par une tige zigzaguante qui porte une grappe de fleurs ou de fruits à son extrémité, selon la saison. Ses feuilles sont dépourvues de pétiole et possèdent des nervures bien visibles. Elles alternent de chaque côté du rameau aérien. Ses très petites fleurs de couleur crème sont rassemblées en grappe à l'extrémité de la tige. Ses nombreux fruits sont rouges et tachetés de pourpre.
Cette espèce vivace fleurit au printemps. Son rameau aérien disparaît à la fin de chaque automne et laisse une cicatrice sur le rhizome. Le bourgeon le plus près de la cicatrice produit un nouveau rameau au printemps suivant.
Elle pousse isolée ou en colonies dans les érablières, parfois le long des cours d'eau dans les frênaies à orme et également dans les clairières. La smilacine est abondante dans les Basses-Terres du Saint-Laurent, le sud des Laurentides, les Appalaches et la Gaspésie. On la trouve également en Nouvelle-Écosse, à l'Île du Prince-Édouard, jusqu'en Colombie-Britannique ainsi que dans le nord des États-Unis.
Les oiseaux se nourrissent de ses fruits rouges lorsque les autres aliments se font rares. Les souris peuvent aussi manger ses fruits.
Les Abénaquis employaient la smilacine contre les vomissements de sang chez les hommes, alors qu'ils utilisaient le sceau-de-Salomon pour les femmes. Ils croyaient que ces deux plantes étaient des formes différentes de la même espèce.
Ses jeunes pousses se mangent comme des asperges et ses fruits sont purgatifs. Comme cette espèce n'est pas très commune, il est recommandé de ne pas la consommer lorsque d'autres sources de nourriture sont disponibles
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